SAPATES, ou l'ineffable épaisseur des choses
(Sapate: cadeau de grande valeur, dissimulé sous la forme d'un autre beaucoup plus banal.)
Sous des apparences banales, les êtres et les choses qui nous entourent dissimulent des trésors. L’essentiel est
invisible... Allez au-delà de leur matérialité, de leurs contours et de leurs reliefs, pour les ouvrir, explorer, redécouvrir.
Mais attention! Ce sera un voyage dans l’épaisseur des choses, dans un dédale dont seule votre imagination fixera les limites...
Traces de corps, d'objets, de lieux que le photographe a décidé de fixer sur le papier. Le temps, imperturbable, inéluctable, y a
laissé son empreinte en strates successives, les transformant en palimpsestes qui nous racontent ce qui fut, ce qui est, ce qui sera. Mémoires
d’allers-retours, devenirs incertains...
L'apparition contient en filigrane l'annonce de la disparition. Construction, destruction, reconstruction: la
transformation n'est-elle pas l'ingrédient fondamental de la vie, un questionnement de la durée et de l’instant?
Donner aux choses une durée, une forme, une épaisseur, de sorte qu’on puisse les voir de plusieurs côtés à la
fois et qu’on puisse les observer comme un spectacle, c'est le rôle que Robert Escarpit attribuait au livre. Ce peut être aussi celui de la
photographie.
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